Travailler autrement ? Comment la pandémie a changé les organisations du travail en Europe

Le télétravail semble s’ancrer dans les habitudes des salariés de bureau, mais un modèle européen unique d’organisation du travail est-il pour autant en train d’émerger ? Dans quelle mesure les attentes des salariés européens sont-elles semblables ? Pour le savoir, une enquête quantitative menée dans six pays de l’Union européenne – la France, l’Allemagne, la Suède, la Finlande, l’Espagne et la Pologne –, est lancée en partenariat avec la Fondation Friedrich-Ebert et Selkis. Sarah Proust en livre dans cette publication les premières conclusions. 

Table des matières

Introduction

Le bureau n’est pas mort, vive le bureau ?
Où s’exerce le travail de bureau aujourd’hui ?
Les espaces de travail se transforment 
Une forte aspiration pour le travail hybride

Un modèle européen d’organisation du travail émerge et s’installe 
Quelles sont les règles qui régissent le télétravail en Europe ?
Le télétravail, plébiscité par ceux qui télétravaillent et les autres 
Un télétravail régulier et mesuré
Une demande unanime et homogène des salariés d’être consultés 

Ce que le télétravail dit du travail
La question de la valeur des tâches télétravaillables 
Une individualisation du travail vue comme une avancée sociale, sans combat social 
Le télétravail vu comme une amélioration des conditions de vie, plus que comme outil d’amélioration des conditions du travail 
Des attentes à l’égard des employeurs plus matérielles que managériales 

Conclusion

Découvrez les résultats intermédiaires de l’enquête

L’autrice :
Sarah Proust est experte associée à la Fondation Jean-Jaurès. Consultante, elle a créé Selkis, un cabinet de conseil et d’accompagnement. Elle est première adjointe chargée de la jeunesse, de la prévention, de la protection de l’enfance et de la parentalité à la mairie du 18e arrondissement de Paris.

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