En 2017 quand nous avons publié notre investigation sur le dressage Ring, les images en caméra cachée ont fait jaillir la vérité: on y voyait de pauvres chiens recevant des coups de fouet, portant à leur cou des colliers électriques ou à pointes, tandis que des ordres leur étaient hurlés dans les oreilles. La peur et la cruauté étaient les seules armes de ces dresseurs, l’agressivité sur commande la seule option pour les malinois et bergers allemands devenus des armes par destination. Quel avenir dès lors pour ces chiens devenus dangereux ? Les concours pour les meilleurs, le rôle d'outil de travail pour vigiles pour les moins bons. Avec toute la souffrance que l’on sait.
La liberté d’expression gagne !
En effet, d’une part les responsables de ces clubs de dressage prétendaient que nous avions jeté l’opprobre sur l’ensemble de la profession des éducateurs canins, en généralisant nos propos. Cela a été rejeté par la cour ! Nous avons seulement usé de notre libre expression, sans jamais nommer ni les lieux dans lesquels avaient cours les pratiques que nous dénoncions, ni les personnes. D’ailleurs, plusieurs centaines d’éducateurs canins, promouvant comme nous une méthode non-violente pour communiquer avec les chiens, ont lancé une pétition afin de se distancier de nos attaquants et soutenir notre démarche.
Ni concurrence déloyale, ni dénigrement collectif
D’autre part, la cour a également rejeté le « dénigrement collectif », car nous n’avons en rien profité, bien évidemment, d’une quelconque concurrence déloyale. C’est ce qui était avancé par nos opposants. Nous avons toujours valorisé les pratiques non-violentes, et n'avons jamais tiré de bénéfice à le faire, à part le bonheur de savoir que nous participions activement à l’amélioration de la considération des malinois et bergers allemands concernés.
Commentaires 11
Leïla | dimanche 18 octobre 2020
Karine | vendredi 17 janvier 2020
trochu | vendredi 17 janvier 2020
Sab88 | vendredi 17 janvier 2020