Photo : Collectif Hope
Nous demandions la paix pour les ours, ceux nés sur le sol français comme ceux placés là de force dans un milieu hostile, après avoir été arrachés à leur famille et leur pays. Sur l’une des estives, la suspension va permettre d’éviter le déferlement de violence que les éleveurs destinaient aux ours : flashballs, grenades de désencerclement... Sur l’autre, ils auront pu s’en donner à cœur joie la nuit dernière, la préfecture ayant fait tout son possible pour réduire au maximum le temps entre la publication et l’application de ses textes. Tout pour tenter d’apaiser la grogne des éleveurs...
À l’audience, les services de la préfecture avaient fait le déplacement, ne comprenant pas que l’on puisse s’insurger du fait que des animaux ayant déjà du mal à survivre sans cela (et protégés par de nombreux textes !) soient ainsi repoussés hors de leur territoire et avec tant de violence. Ainsi le tribunal motive sa décision en ces termes :
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trochu | jeudi 01 septembre 2022