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Poursuivi pour "actes de cruauté sur animaux", un responsable de la fourrière de Perpignan sera jugé en mai

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Suite à deux plaintes déposées par des associations de protection animale, l’un des responsables de la fourrière de Perpignan a été placé en garde à vue pendant 24 heures. Il sera jugé pour "actes de cruauté sur animaux" le 22 mai prochain devant le tribunal correctionnel.

Palais de justice de Perpignan Palais de justice de Perpignan
Palais de justice de Perpignan © Radio France - Alia Doukali

Que s’est-il passé ces derniers mois derrière les grilles de la fourrière animale de Perpignan ? Deux associations de protection animale ont saisi la justice pour dénoncer "les agissements inacceptables" de l’un des responsables de la structure, située dans le secteur du Polygone Nord. L’homme a été placé en garde à vue ce mercredi matin, dans les locaux de la police nationale.

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L’homme est soupçonné d’avoir pratiqué des "euthanasies sauvages" sur des chiens et des chats, un geste qui relève normalement de la compétence d’un vétérinaire. Les deux associations à l’origine de la plainte dénoncent également des "mauvais traitements" sur les animaux et un "défaut de soins". Elles s’appuient notamment sur le témoignage d’un salarié de la fourrière.

À l’issue de 24 heures de garde à vue, l’homme a été déféré devant un juge. Sans aucun antécédent judiciaire, il sera jugé le 22 mai prochain pour "actes de cruauté sur animaux" devant le tribunal correctionnel de Perpignan.

Le juge des libertés n’a pas suivi les réquisitions du Parquet, qui réclamait un contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer son métier actuel. Quoiqu'il en soit, son employeur a décidé ce jeudi de le suspendre à titre conservatoire.  "Au vu de la gravité des faits reprochés, nous sommes amenés à prendre cette décision drastique", explique Jean-François Fonteneau, le PDG du groupe Sacpa, qui gère la fourrière de Perpignan en délégation de service public.

Une enquête ouverte depuis plusieurs mois

La fourrière de Perpignan est la seule des Pyrénées-Orientales. Équipées d’une cinquantaine de box, elle voit transiter chaque année des centaines d’animaux, notamment des chiens et des chats récupérés sur la voie publique. Si leur propriétaire n’est pas retrouvé dans un délai de huit jours, ces animaux sont ensuite confiés à des refuges.

Depuis plusieurs mois, la fourrière de Perpignan est dans le collimateur de la justice. Parallèlement aux plaintes des deux associations, un signalement a été fait cet été par la direction des services vétérinaires, qui s’inquiètait des conditions d’hébergement des animaux.

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