Une bonne initiative déjà entravée ?
L’été dernier, la réponse des autorités à l’ICE Save Cruelty Free Cosmetics a été plutôt mitigée : les revendications concernant les cosmétiques ont été ouvertement rejetées, et les annonces sur les efforts à entreprendre en vue de la fin des tests réglementaires de toxicologie sont restées floues. Parmi les points positifs, la Commission avait élaboré au printemps un projet lié à l’Espace européen de la recherche (EER, plus connu sous l'acronyme ERA - European Research Area), avec l’idée de mettre en commun les efforts dans le développement, l’adoption et le partage des méthodes de substitution.
Nous savions que le combat était loin d’être gagné. La tenue imminente d’un vote concernant ce projet, dont les prévisions ne sont pas bonnes, nous mène, en tant que membre de Cruelty Free Europe et de la Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale (ECEAE), à faire le nécessaire pour plaider la cause des animaux auprès de notre gouvernement.
Pour une science éthique
Nous avons donc écrit à Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche, afin que le vote de la France aille dans le bon sens. Des mesures fortes visant à accélérer la transition à l’échelle internationale sont toujours bonnes à prendre, et nous vous informerons des suites qui seront données à ce vote.
Bien sûr, la fin de l’expérimentation animale ne dépend pas que de cela. Le nombre d’individus utilisés dans les tests de toxicologie est le seul à diminuer (légèrement) au fil des ans, tandis que les comités d’éthique donnent leur aval à des projets honteux impliquant chocs électriques, douleurs chroniques ou encore stress traumatique. Sans parler de l’industrie qui résiste autant qu’elle peut au changement.
Le combat continue, avec vous.
Commentaires 17
Franny | jeudi 14 mars 2024
Souricette | mardi 13 février 2024
lilli.billi@laposte.net | mardi 13 février 2024
Patricia | lundi 12 février 2024